Psychologie Positive n°51

Equilibrer son énergie pour une année sans stress

La cloche a sonné. Avec la rentrée de nos écoliers vient l’heure des bonnes résolutions (« cette année, je lui fais des goûters maison » ; « les mercredis, je me mets en télétravail et je m’occupe des activités des enfants… »). Dans un mélange d’enthousiasme et d’excitation, on veut souvent bien faire, on veut tout faire, on oublie les écueils de l’année passée et la charge mentale, la fatigue qui grandit à mesure que la lumière se fait plus rare et que l’automne balaie l’intensité de l’été pour préparer l’entrée dans la saison froide…

Vous connaissez la suite ? Équilibrer son énergie pour être en forme toute l’année est une des clefs de notre bien-être. En nous aidant à décrypter les trois composantes de notre système de réponse au stress – la biologie, la psychologie et l’environnement -, le grand dossier de ce numéro nous invite à dresser notre pro l personnel de réaction au stress pour trouver, sur le long terme, le juste équilibre entre activité et repos. Notre niveau d’énergie est également sensible aux stimuli et, en la matière, il semblerait que nous soyons inégaux : la façon dont le corps réagit à un stimulus dépend principalement des caractéristiques individuelles.

C’est pourquoi il est si important d’apprendre à se connaître, tout en tenant compte des conditions environnementales propices à son bien-être. L’article « Pourquoi sommes-nous surstimulés ? » à lire en page 64 nous plonge dans les coulisses des recherches en neuropsychologie, pour tenter de comprendre ce que la surcharge sensorielle fait à notre cerveau et comment en distinguer les premiers signes.

Et tandis que le voile est peu à peu levé sur le grand tabou du burn-out parental (lire les témoignages en pages 47), nos enfants ne sont pas en reste. Ça chauffe là-haut ! avertit Serge Marquis dans son dernier ouvrage. C’est pourquoi, veillons aussi à apaiser le mental de nos enfants en leur enseignant comment on désactive soi-même ses propres circuits du stress. La bonne nouvelle, c’est que cela est possible ! Une piste ? Essayons de transformer nos attentes parentales en présence attentive, au lieu de courir après le temps !