Respire n°42

C’est un ami de l’école primaire capable de mettre un nom sur le visage de chaque élève sur la photo de classe, d’un frère ou d’une sœur plus jeune qui se souvient de chaque étape des vacances familiales il y a 15 ans, d’un collègue qui raconte avec plaisir les événements houleux d’une fête de travail. Une mémoire d’éléphant… cette capacité à se souvenir en détail de toutes sortes d’événements, d’actions et de personnes, aussi fugaces ou insignifiants qu’ils puissent paraître aux yeux des autres est impressionnante (et même parfois agaçante).

Pour ceux dont la mémoire est plutôt celle d’un poisson rouge, n’ayez crainte, ce n’est pas une question d’intelligence ! Le cerveau est complexe et il existe différents types de mémoire. Et une vie plus longue signifie plus de choses à mémoriser. Retrouver le nom d’une personne parmi des centaines d’autres rencontrées au fil des ans peut s’apparenter à chercher une aiguille dans une botte de foin.

Mais la mémoire est importante. Les leçons tirées des erreurs du passé, par exemple, influencent les décisions du présent et les projets d’avenir. Le sentiment d’accomplissement que procure la réalisation d’objectifs personnels renforce l’estime et la confiance en soi pour relever de nouveaux défis. Cela s’applique autant, sinon plus, aux relations avec les amis et la famille qu’au travail.