Respire n°48

Les derniers Jeux olympiques ont rendu fiers des milliers d’athlètes, des hommes et des femmes de tous pays, qui, vibrant à l’unisson, ont ressenti la joie d’avoir atteint un objectif ou partagé quelque chose de grand, ensemble.

La fierté, décrite dans le dictionnaire comme « un sentiment d’honneur et de respect de soi » ou « la satisfaction que l’on retire de son propre succès ou de celui d’autrui », ne s’applique pas seulement aux victoires.

Chaque athlète qui s’est présenté sur la piste, dans la piscine ou dans le skatepark a des raisons d’être fier. Il s’est mis en danger, devant des milliers de spectateurs et des millions de téléspectateurs dans le monde entier. C’est un acte courageux.

En coulisses, bien sûr, il y a l’effort collectif des entraîneurs et de la famille, les années d’entraînement et, pour certains, des blessures et des revers personnels. Mais les athlètes continuent, déterminés à faire de leurs rêves une réalité. Tous ceux qui se sont lancés dans l’aventure raconteront une histoire similaire, faite de travail acharné, de dévouement et d’obstacles. Et peu importe que l’objectif ait été atteint ou non, c’est pour eux une raison suffisante de se sentir fiers !

Il en va de même pour toutes celles et tous ceux qui poursuivent un objectif et se donnent les moyens de l’atteindre, qui se mettent en danger, affrontent le regard d’autrui, et s’engagent pleinement.