TopGear magazine n°54

Oyez, oyez, braves gens, la révolution est en marche ! La course effrénée à la puissance et aux chiffres d’accélération touche à sa fin… du moins chez Ferrari. Avec la 12Cilindri, la marque met l’accent sur le plaisir de conduite et l’émotion. Rassurez-vous, le V12 délivre toujours 830 ch.

Ce virage, incarné par une GT au museau inspiré de la Daytona, annonce-t-il un changement plus global ? Allons-nous enfin redécouvrir le plaisir de conduire une voiture équilibrée et réactive, sans craindre pour notre permis à chaque sortie ? L’exact opposé de ce que promettent les voitures électriques, surtout chinoises. Pourtant, c’est bien à elles que nous devons ce revirement. Ferrari l’a compris : à l’ère de l’électrification, n’importe qui peut produire une hypercar de 1000 ch en quelques mois. Se différencier autrement devient essentiel. Ce qui manque aux électriques chinoises ? De l’authenticité, une histoire, de la passion.

Ironie du sort, l’un des meilleurs exemples de ce changement est… une électrique : la Hyundai Ioniq 5 N. Ses ingénieurs ont passé des centaines d’heures à simuler les sensations d’un moteur thermique, quitte à sacrifier de la performance pure. À l’autre bout du spectre, Renault suit cette logique avec la nouvelle Renault 5 E-Tech. Avant d’être électrique, c’est une voiture qui donne envie, à regarder et à conduire. Et c’est bien là l’essentiel. Depuis 54 numéros, nous partageons cette même vision de l’automobile avec vous : le plaisir avant tout.